Rapport annuel de la présidence 1975-1976

Alain DUFOUR, président

16 novembre 1976

 

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Au cours de cet exercice, notre Société a perdu plusieurs de ses membres, décédés. Cc sont Mmes Victor Gautier et Paul Logoz, membres bienfaiteurs, Mmes Eugénie Droz, Rachel Frydman, Hoffmann-Grobéty, Jacques Martin, MM. Marc Barrelet, Jean-A. Baumar, Claude Borcl, Jacques Chenevrière, Max Dorier, Allred Du Pasquier, François Ehrat, Hen Fleutet, Noël Genequand, Vladislas Kunz, Pierre Mercier, Luc Monnier, Ami Miège, Richard Pictet, Ernest Pictet, H. Quiby, Bernard Susz, Gustave Vaucher, Max Wirlter, Herbert Wehrli.

Richard Pictet a légué Fr. 5’000,- à notre Société, qui a reçu également un don de MM. Pictet & Cie, cependant que M. et Mme Fernand Dumahu ont continué les versements au fonds médical qu’ils ont constitué. Nous adressons nos remerciements à ces généreux donateurs.

Notre Société a pu verser au cours de cet exercice des allocations dont le montant total s’est élevé à Fr. 280’745,-. Le détail de ces subventions se trouve dans la version imprimée de ce rapport.

A ces allocations s’ajoutent quatre prix de Fr. 1.250.- décernés par le Fonds Gillet Voyages aux lauréats des premières maturités des quatre sections du Collège Calvin.

La Société Académique groupe par excellence les amis de l’Université – elle s’intéresse à sa vie, se réjouit de ses progrès et développements, l’aide dans la mesure de ses moyens (comme on l’a vu) – mais elle exprime parfois une remarque critique ou un vœu. Ce sera le cas cette année, avant d’en arriver aux éloges. Nous sommes inquiets de voir certain personnage, qui a donné publiquement la preuve de manquer d’intégrité intellectuelle, sur le point de recevoir la nomination la plus honorifique. Les autorités universitaires devraient savoir refuser leur appui à tout enseignant qui, en calomniant son pays, nuit également à l’institution qui l’emploie.

Cela dit, nous nous plaisons à relever que l’année 1976, c’est avant tout celle du Centenaire de Ia Faculté de Médecine. Ces cent ans ne sont pas beaucoup en regard des 417 ans de la Faculté de Théologie. Mais aujourd’hui la Faculté de Médecine est une très grande Faculté, des plus nombreuses, des plus opulentes, d’une grande activité. La Faculté de Médecine de Genève jouit d’une brillante réputation, qui fait honneur à notre ville. Notre Société tient à lui apporter son compliment d’anniversaire, et à formuler nos vœux de prospérité pour son second siècle, qui s’ouvre glorieusement ces jours-ci.