Rapport annuel de la présidence 1970-1971

Georges Perréard, président
7 décembre 1971

 

 

Mesdames, Messieurs,

La tradition veut qu’au commencement de notre séance, nous rappelions la mémoire des membres de notre Société qui sont décédés dans le cours de l’exercice écoulé.

Je citerai les noms de : M. Georges Foex, M. Camille Vernet, le Dr Joseph Barazzone, M. Marcel Dubois, M. Henri Grandjean, M. Otto Hassler, le Dr Jean Pautex, Mme Lucien Cellérier, M. Paul Ad. Mercier, M. Marc Saugey, le Dr François Ackermann, le Dr Henri Dubois-Ferrière, le Dr Eugène Durand, Francis Gallay, Mme Charles Gay, M. Robert Julliard, M. Laurent Rehfous, Paul Guerchet, M. Alfred Zoelly, Mme Albert Lombard, Mlle Blanche Richard, le Dr Raymond de Saussure, M. Lucien Vuagnat, M. Martin Bodmer et Mme Albert Hagnauer-Firmenich qui étaient connus de nous, tant par le rôle qu’ils ont joué dans notre Université, que par celui qui a été le leur dans la vie publique de notre Canton.

Dans le courant de l’exercice 1970-1971, la Société Académique, dont le patrimoine est celui des fonds dont elle assure la gestion, s’élève à plus de huit millions et demi de francs, a vu ses revenus atteindre le chiffre de Fr. 277’679,-.

Nous pensons vous intéresser en vous donnant ici la liste et le montant des subventions qui ont pu être accordées dans le courant de l’exercice écoulé, soit à des professeurs pour parfaire l’équipement de leurs laboratoires, soit à des étudiants ou à des chercheurs pour assister à des colloques ou à des congrès ou afin de leur permettre de préparer leur thèse.

La liste y relative figure sur le document imprimé.

Le rapport du trésorier de notre Société nous a appris l’existence dans le cadre d’un certain nombre de fonds dont nous assurons la gérance de montants disponibles importants.

Ne croyez pas qu’il s’agit là d’une simple volonté de capitalisation, mais voyez y au contraire l’intérêt qu’il y a de conserver des disponibilités importantes afin de pouvoir tous les deux, trois ou éventuellement quatre ans procéder à l’achat d’instruments couteux.

Soyez certain que notre comité a fait et fera tout ce qui est en son pouvoir pour utiliser le plus complètement possible les ressources de la Société Académique.

Dans cet ordre d’idées, un effort particulier d’information a été effectué dans le courant de l’année dernière pour aviser les professeurs et étudiants des différentes possibilités que leur proposaient les fonds gérés pax nous.
Le résultat en a été, qu’en dehors des réserves volontairement constituées, nous avons pu utiliser cette année quasiment l’intégralité de nos revenus.
Dans le même ordre d’idées, nous eussions désiré pouvoir regrouper les soldes disponibles d’un certain nombre de fonds en vue de les consacrer à une subvention très importante.

Malheureusement, ce vœu n’a pu être exaucé en raison du fait que leurs statuts ne nous le permettent pas, et nous n’avons pas cru devoir y déroger.

Nous avons pensé devoir faire passer la confiance manifestée par les donataires à l’égard de notre société avant l’intérêt même que peut présenter une telle concentration.

Je ne voudrais pas terminer ce rapport sans remercier ici Madame Gérard Martin, notre ancienne secrétaire, qui pendant dix ans a œuvré pour notre Société. Qu’il lui soit dit toute notre reconnaissance et combien le temps qu’elle a consacré à l’administration de la Société a été profitable au travail de notre comité et, en définitive, à l’œuvre que nous poursuivons.