Mission, origine et développement
La Société a pour but de contribuer au développement de l’enseignement et de la recherche de l’Université de Genève. Elle gère son patrimoine propre ainsi que celui des Fonds qui lui ont été confiés ; elle en utilise les revenus pour soutenir des projets de toutes les facultés par des subsides octroyés tout au long de l’année.
Sa mission
Depuis sa création en 1888, le soutien financier de la SACAD a contribué tant à la recherche qu’à l’enseignement de l’Université de Genève, pour plus de
CHF 47 millions. Depuis l’an 2000, ce sont plus de CHF 29 millions qui ont été accordés par son comité à des chercheurs.
Ces financements sont destinés à soutenir la recherche de professeurs renommés mais aussi à aider des doctorants ou des maîtres d’enseignement et des groupes de recherche, dans les domaines des sciences humaines, de la médecine et des sciences exactes et naturelles. La Société académique soutient chaque année plus de 80 projets
Son origine
La Société académique de Genève fut créée en 1888, sur l’initiative d’étudiants, Eugène Choisy et son ami Charles Borgeaud. L’Université connaît alors une période difficile. Les turbulences politiques du milieu de siècle ont eu des répercussions au niveau académique. L’Université se ressaisit en créant de nouvelles chaires, en lançant la construction de nouveaux bâtiments en inaugurant la nouvelle Faculté de médecine. L’initiative de ces jeunes hommes membres de la Société de Zofingue, s’inspirera de l’exemple d’une société de soutien bâloise, qui réunira des fonds importants pour aider l’Université de Bâle.
Ses revenus
A travers l’octroi d’appuis financiers ponctuels, sous forme de subsides ou de bourses, la Société académique contribue au développement de la recherche universitaire. Pour ce faire, elle bénéficie des cotisations de ses membres, des dons qu’elle reçoit et des revenus des fonds qu’elle gère. La SACAD utilise les revenus dans les limites prévues par ses statuts et ceux réglementant les donations et dispositions testamentaires dont elle a bénéficié.
Ses fonds
Les fonds, au nombre de 39 à ce jour, sont déposés dans une banque privée, sont contrôlés annuellement par une fiduciaire indépendante, et une commission financière est chargée de leur gestion.
Parmi ces fonds, 9 sont sans destination spéciale, 14 sont dévolus aux sciences humaines et de la société, 8 fonds se consacrent aux sciences exactes et naturelles, 7 sont réservés pour la médecine tandis qu’un fonds est utilisé pour financer des voyages d’études.
Les subsides octroyés sont décidés en comité qui réunit les commissions des sciences humaines, médicales et des sciences exactes et naturelles. Ces commissions se répartissent de manière équilibrée l’enveloppe financière annuelle.
Son Comité
Conformément aux statuts, la Société académique est administrée par un comité composé de 12 à 15 membres. A quatre reprises par an, le comité se réunit pour statuer sur les requêtes qui lui parviennent. Les membres du Comité de la SACAD proviennent, pour moitié, du monde académique et l’autre moitié, du monde de la Cité. Ces membres sont périodiquement cooptés et sont tous bénévoles.
Ses membres
La Société académique, dont le premier président fut Edouard Sarrasin, comptait 300 membres lors de sa création. Aujourd’hui, la SACAD compte le même nombre de membres en regroupant des membres ordinaires (cotisation annuelle) et des membres à vie ou bienfaiteur (cotisation unique respectivement de CHF 1’000 et de CHF 5’000). L’ensemble des membres regroupe des personnes morales, des institutions et des sociétés.
Son développement
Un don ou legs pourrait devenir, selon les vœux du donateur, un nouveau fonds à but précis. Une commission dont le donateur peut faire partie, est composée de professeurs de l’Université de Genève spécialisés dans le domaine choisi. Ils peuvent dès lors élaborer un règlement pour les attributions de ce fonds. De telles donations sont déductibles des impôts si le don effectif est fait de son vivant.
La Société académique poursuit sa mission grâce aux dons et legs de particuliers en faveur de la recherche universitaire fondamentale, mise à mal en ces temps de crise et de pandémie.
La Société académique tend à renouveler et accroître le nombre de ses membres afin de renforcer l’association pour qu’elle poursuive sa mission de manière pérenne. L’adhésion se fait par le versement d’une cotisation annuelle de CHF 50.- et peut en tout temps être suspendue.